Affaire Bétharram, Marguerite Durand, genre et vélo, les divas et le féminisme, etc.
Le 5 octobre 2021, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE) rend son rapport après deux ans d’enquête. Les résultats de son travail, d’où sont issues les 548 pages du rapport précité, sont accablants : entre 216 000 et 330 000 personnes mineures ont été victimes de violences sexuelles commises par des prêtres, diacres, religieux ou laïcs en mission ecclésiale depuis 1950.
Dans les témoignages recueillis par la CIASE, de nombreux anciens élèves d’écoles privées catholiques (dont certaines dirigées par des congrégations religieuses) ont raconté avoir subi des abus sexuels, des humiliations, et des violences physiques. La CIASE pointe les établissements scolaires, internats, patronages et mouvements de jeunesse catholiques comme des lieux particulièrement propices aux abus, notamment parce qu’ils mettent les enfants sous l’autorité directe de figures religieuses (prêtres, frères, éducateurs) et parce que ces institutions fonctionnent dans une culture du silence, du respect absolu de l’autorité religieuse, et où il n’existe aucun espace sécurisé pour recueillir la parole des enfants.
En outre, le rapport dénonce l’inaction des hiérarchies locales et nationales, qui ont souvent couvert les auteurs ou déplacé les agresseurs d’un établissement à un autre, sans alerter la justice ou les familles. Dans certains cas, les évêques ou supérieurs religieux étaient informés des abus dans les écoles ou pensionnats, mais n’agissaient pas ou minimisaient les faits.
Plus récemment, lors de son audition par les membres de la commission d’enquête sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires, le président de la CIASE, Jean-Marc Sauvé, a souligné que “près d’un tiers des abus sexuels dans l’Église catholique se sont produits dans des établissements scolaires – internats et externats”. Face à ces éléments, il est légitime d’affirmer que le problème est systémique.
Quelques semaines plus tard, c’est François Bayrou, premier ministre, qui était auditionné par la même commission d’enquête. Une audition qui était grandement attendue compte tenu du rôle qu’il aurait pu (du) ou n’a pas joué dans l’affaire Bétharram et des violences commises sur des centaines d’enfants dans cet établissement catholique que connaît bien le chef du gouvernement. Car en effet, comme le révèle Mediapart dans un article publié le 5 février dernier, le premier ministre aurait menti pour couvrir l’établissement scolaire alors qu’il aurait été alerté sur des violences à plusieurs reprises…
Alors de quoi cette énième “affaire” est-elle le nom ?
Elle est le nom de la domination, de la violence et d’une obsession pour l’autorité et le mépris. Mais elle est aussi le nom du mensonge, érigé comme élément central d’une omerta institutionnalisée et systémique. Enfin, et disons le clairement, elle est aussi le nom d’une certaine classe politique, qui tout en s’érigeant en grande défenseuse de la laïcité, est prête à tout pour défendre l’institution catholique.
Et protéger les enfants ne devrait jamais être un vœu pieux, encore moins un combat à géométrie variable. Ce que ces affaires révèlent c’est une véritable faillite collective : celle d’institutions qui ont trahi leur mission, celle de responsables politiques qui ont fermé les yeux, et celle d’un système éducatif qui, parfois, reproduit les logiques d’emprise au lieu de libérer. Il est urgent de cesser de considérer l’éducation comme un simple lieu de transmission ou de discipline, pour en faire enfin un espace d’émancipation et de respect. Face aux silences, aux violences, aux complicités, c’est une responsabilité qui nous incombe à tout·es : celle d’exiger que l’école, publique ou privée, confessionnelle ou non, soit un rempart contre les dominations, jamais leur théâtre.
Il existe une figure de femme, seule sur scène, toujours seule, en robe à paillettes (Dalida), accrochée à son foulard (Oum Kalthoum), cheveux au vent et robe en lamé (Aya Nakamura), auréolée de roux (Mylène Farmer), mythique sous la pluie parisienne (Céline Dion)… Figures hiératiques, à la fois si loin et si proche de nous, qui auront accompagné nos enfances, nos adolescences, les voyages en voiture, les colonies de vacances, nos moments de tristesse et nos moments de joie.
De l’Egypte au Québec, en passant par Los Angeles et Bombay, la figure de la diva tisse une toile éclatante et symbolise un patrimoine culturel au féminin fort et indéboulonnable dont l’histoire remonte bien loin, à l’époque où les femmes n’avaient pas voix et encore moins voie au chapitre. Elles ont été là, sont là et seront toujours là. Dans le monde arabe par exemple, lieu des divas par excellence, le rôle des femmes dans la musique et dans l’art, s’inscrit bien avant Oum Kalthoum et Warda. Souvent recouvertes d’une couche d’orientalisme, qui les représente en courtisanes ondulantes, les « almées » étaient en réalité des femmes savantes, maitrisant parfaitement l’art de la musique, du chant et de la danse. Au XXeme siècle, les divas, notamment égyptiennes, ont joué un rôle fondamental au cours de la « Nahda », la renaissance arabe. Ce qui fera dire à Aziza Amir « Je n’ai enfanté qu’une fille, et c’est le cinéma égyptien. »
Elles sont fondamentales aussi par ce qu’elles accompagnent non pas notre capacité à nous conformer, mais nos pas de côtés, nos rébellions, nos renoncements… Sous l’image d’une féminité forte, derrière leur incroyable beauté, les robes clinquantes, le maquillage, les tournées à rallonge et les shows son et lumière, se cachent des destins hors du commun et des chansons qui se font l’échos de vies parfois difficiles exorcisées avec panache. Dalida et ses amours malheureuses, Asmahan fauchée dans un mystérieux accident de voiture, Céline Dion qui n’a rien caché de ses difficultés à avoir des enfants, de sa maladie. Il ne s’agit pas seulement de valoriser des femmes fortes, capables de s’enrichir dans un milieu trusté par les hommes et extrêmement misogyne. La figue des divas est aussi une porte d’entrée sur le féminin, sur ce que cela représente d’être une femme, les obstacles auxquelles nous sommes confrontées génération après génération, l’obligation de faire couple, « pour ne pas vivre seul » comme le dit Dalida, la dictature de l’amour romantique, les souffrances que cela implique, le vieillissement, la maladie mentale, le dur métier de vivre, l’obsession du corps et de la beauté, le poids du male gaze…
En ce sens, elles sont l’essence même du féminisme, cette capacité à se placer à l’intersection des luttes, de rester debout, malgré les coups durs, de dénoncer, même en creux, les normes invraisemblables qui nous sont imposées, à toutes et tous, depuis notre naissance.
Son nom vous est sûrement inconnu et pourtant la vie de cette femme française du XIXème siècle mériterait une série… a minima. Actrice, Marguerite Durand (1864-1936) entre à la Comédie Française en tant que mineure émancipée de l’autorité de sa mère en 1881. Elle sera dans sa vie journaliste, directrice de média, la première femme à siéger parmi les patrons de presse, mais également femme politique, syndicaliste, artiste au cirque équestre, cofondatrice du premier club automobile féminin de France, lancera des journaux, organisera des congrès, tentera de lancer un théâtre à Berlin… bref, une femme qui se bat pour la convergence des luttes et la transmission du savoir.
Toujours déterminée, elle enfonce toutes les portes fermées sur son chemin. Les femmes ne peuvent pas travailler la nuit ? Qu’importe, elle trouve une solution (le syndicalisme) pour faire valoir leurs droits. Les femmes ne peuvent pas entrer à la bourse pour faire leur métier de journaliste ? Qu’importe, elle obtiendra une autorisation spéciale qui permet à sa rédactrice financière d’entrer dans le péristyle. Au moins, elle n’a plus à se déguiser en homme pour y entrer. Les femmes ne peuvent pas se présenter en politique ? Elles ne peuvent pas voter ? Qu’importe ! Elle possède une lionçonne, dont le baptême servira de prétexte pour faire campagne lors élections législatives de 1910 et parler du sujet. Les journalistes se pressent, et rares sont ceux qui bronchent devant « Tigre ».
Marguerite est tenace, elle va jusqu’au bout. Quand le père de son fils la fait battre, la laissant presque agonisante, alors qu’elle était venue récupérer leur enfant qu’il avait enlevé, elle fait constater ses blessures par le corps médical pour emmener le père de son enfant devant la justice et obtient gain de cause. Infatigable et de tous les projets (ou presque), elle co-fondera même le premier cimetière pour animaux au monde avec un ami avocat. Officiellement, il s’agit d’une entreprise familiale qui permet de remplir une mission de santé publique pour favoriser une meilleure hygiène à Paris.
Marguerite a le sens de l’audace et le nez fin. Oui, c’est une bourgeoise, elle est entourée de personnalités influentes, se rend incontournable et c’est aussi comme cela qu’elle peut mettre en valeur ses combats et les luttes qu’elle défend. Sorte d’influenceuse féministe ascendant « dramaqueen » du XIXème, elle a le souci de transmettre son époque tout en la transformant. La Comédie française aura forgé sa prestance, son sens du discours et de la mise en scène.
Marguerite n’était pourtant pas vraiment destinée à la lutte féministe. En 1896, elle se rend au Congrès féministe international en tant que journaliste pour Le Figaro, avec la consigne de critiquer les idées « détraquées » qu’elle y entendra et de « s’amuser des plaisanteries de ces messieurs et de l’émoi de ces bonne dames ». Elle avouera elle-même être le fruit d’une époque où la majorité, dont elle fait partie, raille les féministes. Lors de ce congrès, elle écoute, elle rapporte, elle comprend. Une épiphanie. “Ce qui manque au féminisme, c’est un journal pour répandre ses idées” écrit-elle à en quittant le Congrès. L’article du Figaro ne verra jamais jour. Un an plus tard, elle lancera La Fronde, le premier journal entièrement non-mixte, écrit et publié par des femmes - non sans obstacles qu’elle surmontera évidemment. La Fronde couvrira tous les sujets, même celui de l’affaire Dreyfus dans laquelle elles défendent l’officier. Grâce à elles, Dreyfusards et anti-Dreyfusards se mettent d’accord : les femmes n’ont rien à faire dans un tribunal pour couvrir un procès, encore moins un procès militaire. La légende veut qu’elle ait financé La Fronde avec un collier de perles parfaites qu’elle aurait égrenées une à une. La réalité est un peu plus terre à terre.
Pour elle, la lutte et la transmission du savoir n’attendent pas. Avec elle, la légitimité a un visage. Allez la saluer à la bibliothèque qu’elle a fondée et qui porte son nom et rendez-vous au cimetière des animaux qui est bel et bien toujours là.
Encore plus depuis la pandémie de Covid-19, le vélo est devenu la star du déplacement urbain. Moyen de transport le plus économique après la marche, le vélo a les bienfaits d’être écologique, rapide et bon pour la santé. Cependant, dans une ville faite par les hommes, pour les hommes [1], l’impact positif du vélo n’est pas égale selon le genre et l’âge des cyclistes. Comme le rappelle l’ADEME dans une de ses récentes études, seulement un cycliste du quotidien sur trois est une femme[2]. Il en est de même dans la pratique cyclosportive, avec seulement 10 % d’adhérentes. Alors que nous sommes dans une ère où le vélo est l’outil d’émancipation et de lutte contre le tout-voiture, pourquoi les femmes sont sous-représentées ?
Une étude sur Bordeaux Métropole a été menée en 2021 par Yves Raibaud, géographe spécialisé dans le genre. Elle montre que 38% des cyclistes sont des femmes. Malgré une augmentation de la part modale des femmes à vélo, l’étude montre également dans quel but les femmes font du vélo.
Ainsi, il a été observé que lorsqu’il y avait le plus de femmes à vélo dans les rues, il était aux alentours de 18h, soit l’heure de la sortie du travail, des courses et des sorties d’école. De plus, il a été remarqué que les femmes sont plus chargées à vélo : sacs de courses, porte-bagages, sacoches, paniers, parapluies, etc. Les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes à ne rien porter. Cela est en rapport qu’en 2024 encore, les femmes étaient 76% à avoir la charge du fonctionnement du foyer lorsqu’elles sont en couple et 84% lorsqu’il y a au moins un enfant. Les hommes sont plus nombreux les soirées et dimanche après-midi. D’après l’étude, cet écart est dû à plusieurs facteurs, notamment au fait que les femmes font du vélo pour leurs déplacements quotidiens et ne se sentent pas forcément à l’aise sur des espaces non aménagés et non éclairés. En effet, l’enquête a également révélé que les femmes ont un sentiment d’insécurité la nuit à vélo. En effet, l’écart se creuse la nuit et par temps de pluie : 78 % des cyclistes sont alors des hommes. Le pourcentage d’hommes ne passe jamais en dessous de 56 % des cyclistes, toutes places, horaires et jours d’observations confondus.
C’est évidemment le cas aussi pour les hommes mais il nous semble important de souligner que les femmes sont plus souvent amenées à effectuer des trajets dangereux, la charge mentale en étant la cause. Par exemple, il est important de noter que beaucoup de femmes ont recours à l’utilisation du vélo pour éviter de prendre les transports en commun, parfois anxiogènes ou encore que la plupart des personnes qui n’ont pas accès à l’apprentissage du vélo sont des femmes.
On constate en effet une pratique du vélo significativement plus faible pour les femmes, et en particulier les jeunes filles : à l’enfance et l’adolescence, les garçons pratiquent presque 6 fois plus le vélo que les filles, un écart qui se réduit au fil du temps, mais qui reste toujours marqué. Tout âge confondu, les hommes se déplacent presque trois fois plus en vélo que les femmes. Cela se couple à une question plus large de la socialisation différenciée à l’espace public : les jeunes filles sont souvent incitées à ne pas investir l’espace extérieur, pensé pour elles comme une menace. Elles ne s’approprient donc pas cet espace dans une optique d’y faire du vélo.
Le vélo est aussi un objet genré, que ça soit par sa forme ou ses représentations de modèles féminin, ce qui alimente les inégalités : les types de vélo dits “de fille” ou “de garçon” vers lesquels les enfants sont incités à se tourner tend à restreindre les possibilités de pratiques des jeunes filles (vélos utilitaires, valorisant moins la vitesse, davantage la sécurité et la propreté, confortant l’idée d’une fonction maternelle). Outre l’âge de l’adolescence, âge clé de l’apprentissage et de la pratique du vélo, voire d’un “décrochage” des adolescentes, la maternité peut être un facteur de frein à l’usage du vélo. En effet, on observe un décrochage de la pratique chez les jeunes mères à la naissance du premier enfant, encore plus prononcé à la deuxième naissance.
Comme les piétonnes, les femmes cyclistes ne sont pas épargnées par le harcèlement de rue. Justement parce qu’elles se saisissent d’une pratique identifiée comme masculine, elles peuvent essuyer insultes et commentaires déplacés lorsqu’elles sont sur leur vélo. Malgré le fait qu’elles font déjà plus attention à leurs tenues lorsqu’elles pratiquent le vélo car celles sont aussi un frein. Porter des talons, être bien coiffées, ou être en jupe, certaines habitudes vestimentaires peuvent compliquer la pratique du vélo au quotidien, notamment pour aller au travail. La culture du harcèlement, même à vélo, est bien ancrée dans l’histoire française. Il suffit de regarder les publicités des années 50-60 pour voir une représentation sexualisée de la femme à vélo ou d’écouter Yves Montand dans sa chanson À bicyclette. Paulette, 8 ans se fait déjà suivre par des garçons à bicyclette, tous « amoureux » d’elle. Elle qui voulait simplement s’amuser à vélo, elle est devenue vedette d’une chanson chantée par un agresseur.
Le « sexe » du vélo, c’est aussi la virilité de la chute, du risque, de la performance. Une passion que les hommes payent au prix fort : ils représentent 83 % des morts au Canada (2019), 72 % en Belgique (2017) et 86 % en France, notamment chez les livreurs à vélo, un nouveau et dangereux métier « d’homme ».
Pour diminuer son empreinte carbone, il est recommandé de faire du vélo. Mais cette recommandation n’est encore pas une fois la même mise en œuvre pour tout le monde, la réalité genrée de l’espace et la société patriarcale étant toujours omniprésente. Pour réduire cette inégalité de pratique et finalement privation d’une certaine liberté, il faudrait recommander : « faites tomber le patriarcat en vélo pour réduire votre empreinte carbone ».
[1] https://lejournal.cnrs.fr/billets/une-ville-faite-pour-les-garcons
[2] https://librairie.ademe.fr/societe-et-politiques-publiques/332-impact-economique-et-potentiel-de-developpement-des-usages-du-velo-en-france-en-2020.html
À lire
« Marguerite Durand - Lutter par la presse » de Lucie Barette (éditions Les Pérégrines)
Une biographie écrite d’une main talentueuse et drôle, qui retrace les moments de la vie de Marguerite Durand, une bourgeoise du XIXème siècle qui a joué un rôle capital dans les luttes féministes et journalistiques. Résolument de son temps, elle est pourtant également très contemporaine. Pendant 18 mois, Lucie Barette, enseignante-chercheuse en littérature et spécialiste du XIXè siècle, a côtoyé cette grande dame, a lu tous ses agendas, jusqu’aux lignes les plus intimes. Dans cette biographie, elle choisit de publier les moments de sa vie qui la rendent extraordinaires et contribuent à la faire devenir une figure majeure de l’histoire du journalisme et du féminisme en France. Lisez ce livre, refermez le et demandez vous ce que Marguerite ferait la prochaine fois que vous avez un doute sur votre légitimité.
À faire
Popol Talks au Point éphémère avec Rokhaya Diallo
🎙️Le 27 mai à 19h au Point Éphémère, Léa Chamboncel reçoit Rokhaya Diallo pour un enregistrement public exceptionnel ! Militante féministe et antiraciste, journaliste, réalisatrice, autrice du Dictionnaire amoureux du féminisme, Rokhaya viendra échanger autour de ses engagements. Un événement organisé par Popol, le média qui propose un regard féministe sur la politique. Venez nombreuses et nombreux ! 💜 Réservations
Soirée d’échanges et de réflexions féministes à Nantes - 5 juin 2025 à partir de 19h00 à la Maison des Femmes Simone de Beauvoir
Thème de la soirée : “Comment toujours mieux agir collectivement contre les violences faites aux femmes ?” Animée par Femmes Solidaires de Nantes, en présence d’Anne Bouillon, avocate pénaliste qui présentera ses 2 ouvrages féministes : Affaires de femmes et Les femmes ne meurent pas par hasard. réservation conseillée (maisondesfemmes.sdn@gmail.com).
Rencontre Art & Inceste avec Neige Sinno à Vigneux de Bretagne - 6 juin 2025 à partir de 19h00
L’inceste, un sujet dont il est aussi difficile de parler que de ne pas parler. RDV à L’Ambazada dans la Cabane des luttes de la ZAD de Notre Dame des Landes à Vigneux de Bretagne pour une rencontre Art et Inceste avec Neige Sinno, autrice de Triste Tigre (Éditions P.O.L) et la plasticienne Fanette Baresch. Entrée à prix libre. Plus d’infos.